Rubbed Raw and Reeling

Rubbed Raw and Reeling

It was the last day of summer camp. Time to celebrate. It was a lame afternoon dance, but magic was in the air. The dorks were getting crunk and the rest of us were getting drunk. And for the first time since I got my braces off, I didn’t feel invisible.

There it was. The signal. I was hoping he’d do something more inspired like sniff his armpits but Matty had a habit of doing that. A lot. Attention to personal hygiene was just one of Matty’s many stellar attributes. He was perfection. Unlike me. I was a hot mess of nerves cuz Matty McKibben wanted me, a nobody, to meet him in the utility closet.

It wasn’t the inciting incident of some sappy teen special about how I got knocked up on the last day of summer camp. I knew better than to bareback. Our passionate bumping of uglies was a sign. This year would be my year. For once I wouldn’t be overlooked. Not with Matty at my…back door.  Oh yeah, he let it slip.  Not fun.

Change was in the air. I could smell it. There was change and pine-scented cleanser. My lady business was on fire, but somehow admitting my virgin status seemed like a buzzkill. I didn’t wanna ruin the moment.

With my v-card safely tucked away in his back pocket, I was sure this was the beginning of something. I couldn’t help myself. Matty had cracked my hard candy shell and I was oozing with sticky sweet love. So, I asked him if he wanted to go to sophomore orientation together.  To which he responded “You’re the “sh*t”. So he wasn’t a poet. He was still Matty McKibben… and then he hit me with… “but nobody can know that I like you.” So….I was still Jenna Hamilton.

When I got home I was looking for a little TLC.  My mother always knew when something was wrong…and promptly avoided the conversation.  Instead of reading my the face-mail that was obvi in need of being addressed and comforting me- she handed my laundry and a letter. Turned out it was a letter that hurt even more than Matty’s blow-off.

“Jenna, as you are now, you could disappear and no one would notice. Below is a list of suggestions you should take into serious consideration. A Friend. Number one: stop being such a pussy.”

Whoever wrote the letter didn’t pull any punches. It was the truth and the truth hurt.

Sometimes being a teenager makes you want to die.

A vif et vacillant

C’était le dernier jour du camp d’été. L’heure de fêter. C’était une fête d’après-midi pourrie, mais la magie était dans l’air. Les pauvres types étaient excités et le reste d’entre nous étaient bourrés. Et pour la première fois depuis que j’ai enlevé mon appareil dentaire, je ne me sentais pas invisible.

Et il était là. Le signal. J’espérais qu’il allait faire quelque chose de plus inspiré que de sentir ses aisselles mais Matty avait une certaine habitude à le faire. Beaucoup trop. Son attention pour son hygiène personnelle était juste une des nombreuses superbes qualités de Matty. Il était la perfection. Pas comme moi. J’étais une vraie boule de nerf parce que Matty voulait que moi, une invisible, le rejoigne dans le placard à balai.

Ce n’était pas l’incitation à l’incident de certains adolescents stupides sur la façon dont je suis tombé enceinte pendant le dernier jour du camp d’été. Je valais mieux que ça. Notre rencontre passionnée était un signe. Cette année sera mon année. Pour une fois, je ne serais pas négligée. Pas avec Matty à ma porte de derrière. Ah oui, il l’a laissé échapper. Pas marrant.

Le changement était dans l’air. Je pouvais le sentir. C’était le changement et le nettoyant senteur de pin. Mon corps était en feu, mais admettre que j’étais vierge aurait tout cassé. Je ne voulais pas gâcher notre moment.

Avec ma carte de virginité embarquée dans sa poche, j’étais sûre que cela allait être le commencement de quelque chose. Je ne pouvais m’en empêcher. Matty venait de croquer ma friandise et je transpirais d’amour sucré collant. Donc, je lui ai demandé s’il voulait venir à la journée d’orientation de deuxième année avec moi. Sur quoi, il a répondu ‘’Tu es la *****’’. Donc, il n’était pas un poète. Mais, il était toujours Matty McKibben…et ça m’a percuté avec…”mais personne ne doit savoir que je t’aime bien” Donc…J’étais toujours Jenna Hamilton.

Quand je suis rentrée à la maison, je cherchais un peu de d’amour maternel. Ma mère savait toujours lorsque quelque chose n’allait pas…et aimer éviter directement la conversation. Au lieu de lire mon visage comme une lettre, où on pouvait voir qu’il avait évidemment besoin de lui parler et d’être consolé. Elle m’a donné mon linge et une lettre. Il se trouvait que c’était une lettre qui faisait encore plus mal que le rejet de Matty.

‘’Jenna, tel que tu es maintenant, tu pourrais disparaître que personne ne s’en rendrait compte. Voici une liste de suggestions que tu devrais vraiment prendre en considération. Un(e) Ami(e). Numéro un : Arrête d’agir comme une fillette.’’

La personne qui a écrit cette lettre n’a pas pris de gants.C’était la vérité et la vérité blesse.

Des fois être une adolescente te donne envie de mourir.